Les Journées d’Etude de la SFG 2026 auront pour thème
La Peur dans la relation thérapeutique
Enjeux existentiels et relationnels.
Ce thème a été proposé par les participant.e.s aux Journées d’Etude et à l’Assemblée Générale de mars 2025. Le comité thématique a ensuite conduit une réflexion approfondie pour construire une orientation et un programme présenté ici.
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Equipe Journées d’étude 2026
Véronique BOILLOT
Alexandra GRANDY
Emmanuelle MABIT-BADOUIX
Sandra MANGANO
Muriel VERNUS
Contact
Vous voulez proposer un atelier dans le cadre de ces journées ? Vous avez une question concernant l’organisation ?
écrivez nous à journee.etude@sfg-gestalt.com
Les informations pratiques
Les Journées d’Etude se tiendront les 14 et 15 mars 2025
Lieu : à Paris, au CISP Ravel
Tarifs :
Modalités d’inscription : rendez vous bientôt sur le site de HelloAsso. Nous publierons le lien dès que possible.
Programme (en cours de finalisation) :
samedi 14 mars
matin : conférence d’ouverture
déjeuner sur place, inclus dans le tarif d’inscription
après midi : deux séries d’ateliers expérientiels pour approfondir le thème dans ses résonnances cliniques gestaltistes.
soirée : dîner et soirée festive
dimanche 15 mars
matin : Assemblée Générale de la SFG
déjeuner sur place, inclus dans le tarif d’inscription
après midi : table ronde pour entendre les expériences de praticien.ne.s
Synopsis des Journées d’Etude 2026 de la SFG
Le sentiment d’insécurité génère de la peur ou de l’angoisse, qui bien souvent se manifestent par le corps. Des symptômes ou troubles s’organisent au-delà de la conscience, de la volonté. “Le patient subit une authentique et terrifiante expérience d’être lâché dans le monde sans protection, c’est ce que Heidegger nomme l’Être-jeté” (Salonia, 2005). Comment accueillir cet « Être-jeté » au monde, comment écouter ce langage du corps, des émotions, de l’Etre ?
La relation thérapeutique s’inscrit dans un contexte à forte intensité émotionnelle qui propose de travailler ses limites – corporelles et existentielles – et de sentir ses propres besoins. Comme la thérapie vise le développement de la conscience et l’intégration de l’altérité, le patient va être amené à se questionner sur sa différenciation et sur sa responsabilité. C’est un chemin qui peut inquiéter et générer de la peur !
Comment accueillir sa peur, comment l’apprivoiser et non pas vouloir la dompter ? Dans le cabinet, comment thérapeute et patient co-construisent-ils la peur ? Que dit-elle et quelle place lui donner dans la rencontre avec un autre, nécessairement différent et forcément imparfait ? Que permet-elle et qu’empêche-t-elle ? Et si la véritable sécurité était à rechercher, non pas à l’extérieur, mais en Soi, dans un lieu intérieur que nous aurions oublié d’habiter ?
La Gestalt-thérapie vise à (re)mettre du mouvement là où l’individu s’est figé et à stimuler le changement par l’expérience d’ajustements créateurs. Or, accepter de faire autrement, de risquer d’autres manières d’être en contact avec le monde, c’est se confronter à des peurs qui peuvent être existentielles et/ou relationnelles. C’est pourquoi le désir de changer est souvent souhaité mais, en même temps, évité : la continuité est rassurante et la discontinuité inquiétante.
Avec son approche holistique – tête, cœur, corps –, la Gestalt-thérapie offre un espace de sécurité (Laura Perls articule angoisse et absence de soutien essentiel dans l’expérience de contact) qui va faire appui et permettre de redonner un sens / une direction sensible à ce qui nous arrive. Cette alliance thérapeutique va aider à vivre avec la peur et non pas dans la peur, à nous accorder notre être vivant et mortel, à revenir à notre corps vulnérable et sensible, à cultiver la confiance dans notre capacité à développer des ressources et à savoir les contacter… À nous engager du côté de l’in-connu, du non-savoir.
C’est ce que vous proposent les Journées d’Étude 2026 de la SFG : explorer comment, ensemble, nous pouvons faire un pas de côté dans la tempête pour danser avec la peur et avec l’incertitude.
